Le patrimoine au coeur…
Nichées entre Landes et Gers, frôlées par l'ombre généreuse de d'Artagnan, nos 22 communes vous tendent les clés d'un authentique voyage dans le temps.
Flânez de bastide en bastide, d'église romane en château d'inspiration flamande et laissez-vous porter par la légende des siècles : découvrez l'ancienne cité des Wisigoths et le témoignage du martyre de Sainte Quitterie à Aire sur l'Adour, explorez l'activité marchande du 19ème à travers moulins anciens et halle aux grains…
| Cathédrale Saint Jean Baptiste La cathédrale Saint Jean Baptiste, monument historique classé, mérite réellement le détour lors de votre passage à Aire sur l'Adour. Venez admirer les fresques du 19ème siècle et le grand orgue du 18ème siècle. |
Eglise Sainte Quitterie Entre Mont-de-Marsan et Pau, la commune d’Aire-sur-l’Adour est une étape sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Inscrite au Patrimoine mondial de l’Humanité par l’Unesco, l’église Sainte-Quitterie se dresse sur la colline au sud de la ville. Elle doit son nom à Quitterie, jeune princesse wisigoth qui fût décapitée au Vème siècle pour avoir refusé d’abjurer sa foi chrétienne. De l’extérieur, l’église se distingue par sa tour carrée, son clocher porche abritant un portail sculpté et sa façade en pierres et en briques. Visite sur rdv au 06 77 02 43 44 | |
| Eglise d’Arblade le Bas : L’église est fermée et n’est visible que de l’extérieur, mais voici les impressions de Marie lors de sa ronde des villages. |
Eglise d’Aurensan : L’église est fermée et n’est visible que de l’extérieur, mais voici les impressions de Marie lors de sa ronde des villages. | |
| Eglise de Bahus Soubiran : Au cœur du village de Bahus-Soubiran se dresse l’église Saint-Jean-Baptiste. La première église du village est détruite en 1569 par les protestants au cours des guerres de Religion. Entièrement restaurée en 1857, elle est dotée d’un clocher-porche particulièrement original et d’un unique bas-côté. La famille L’Huillier, propriétaire du château de Lucpeyrous et dont un des membres, Gustave L’Huillier, est maire de la commune entre 1906 et 1944, offre à l’église deux statues provenant de Saint-Jean-de-la-Castelle. |
Eglise de Barcelonne du Gers : Datant du XVIème siècle, cette église primitivement de style roman et fortifiée est à l'origine de la création de la Bastide du Cosset. Sa patronne est Notre Dame du Mont Carmel. Elle comprend une nef unique, un chœur plus étroit et moins haut voûté d'ogives, cinq chapelles latérales et un chevet plat. On retrouve 4 énormes contreforts ornés de pinacles et de gargouilles, portant la tour clocher qui est composée de 5 niveaux. Haute de plus de 30 mètre, c'est l'une des plus spectaculaires de la région. Détruites et incendiées lors des Guerres de Religion (1569-1591) elle est restaurée sommairement en 1599. | |
Eglise Tour clocher de Bernède : L’église est fermée et n’est visible que de l’extérieur, mais voici les impressions de Marie lors de sa ronde des villages. | |
Eglise de Buanes : Cette ancienne chapelle seigneuriale est édifiée en 1346 en même temps que la bastide du village et doté à l’ouest d’une curiosité : un imposant clocher-mur. A l’origine, elle doit vraisemblablement être une simple salle rectangulaire terminée par ce très haut clocher-mur renforcé par deux contreforts. C’est probablement au XVIe siècle qu’est rajouté à l’est le chevet semi-circulaire, un peu plus large que le vaisseau. Sont ensuite adjointes sur le flanc sud une chapelle et la sacristie. Cette église "ordinaire" connaît cependant au XVIIe siècle des remaniements qui la doteront d’un décor intérieur remarquable par sa conception et par sa qualité. Le vaisseau est asideisé en trois nefs à deux travées couvertes d’un simple plafond plat. Tous les éléments de décoration sont réalisés en stuc et composent un décor très raffiné inspiré directement du monde antique. La chapelle de la Vierge offre elle un décor très différent à base de motifs floraux datant du début du XIXe siècle. Aujourd’hui, le clocher-mur ainsi que le décor intérieur (décor antiquisant de pilastres, colonnes et chapelle de la Vierge) sont inscrits aux Monuments Historiques depuis le 8 février 1984. | |
| Eglise de Classun : L’église est fermée et n’est visible que de l’extérieur, mais voici les impressions de Marie lors de sa ronde des villages. |
Eglise de Corneillan : L’église est fermée et n’est visible que de l’extérieur, mais voici les impressions de Marie lors de sa ronde des villages. | |
Eglise de Duhort Bachen : L’église de Duhort est élevée au XIIIe siècle, en même temps que la fondation de la ville. Cet édifice sobre s’intègre parfaitement au sein de cette bastide typiquement médiévale. Une partie du mobilier et de la décoration du sanctuaire provient de l’ancienne abbaye de Saint-Jean de la Castelle. On y trouve, par exemple, une table de communion en fer forgé, deux stalles en bois sculpté, ou encore un chandelier en cuivre martelé daté du XVe siècle classé à titre d’objet à l’inventaire des monuments historiques le 30 septembre 1911. De plan simple, l’église possède une abside semi-circulaire en galets. Elle est soutenue par cinq contreforts. Sur cette abside viennent s’appuyer les annexes ainsi que la sacristie. À l’ouest, la présence d’un clocher-porche surmonté d’une tour carrée donne un aspect défensif à l’édifice. Elle se trouve actuellement sur la place principale du village et côtoie des maisons à arcades datées de la même période. | |
Eglise d’Eugénie les Bains : Lorsque la commune d’Eugénie-les-Bains est créée en 1861 en l’honneur de sa marraine Eugénie de Montijo, femme de Napoléon III, la ville est encore démunie des principaux équipements, notamment d’une église. Celle-ci est rapidement construite. C’est le premier maire, M. Dubalen, qui fait adopter par le conseil municipal la décision de construire une église. L’édifice est accompagné d’un presbytère et d’un cimetière. Les travaux effectués par le bâtisseur Lasserenne débutent dès 1861. Cependant, lorsque l’abbé du Lin s’y installe en 1865, celle-ci n’est toujours pas terminée. La messe peut tout de même y être célébrée dans de bonnes conditions. C’est lui qui décide du mobilier et choisit de le faire réaliser dans un style néo-gothique. L’édifice est achevé en 1869 et se poursuit par la construction du presbytère. | |
Eglise de Gée Rivière : L’église est fermée et n’est visible que de l’extérieur, mais voici les impressions de Marie lors de sa ronde des villages. | |
Eglise de Lannux : L’église est fermée et n’est visible que de l’extérieur, mais voici les impressions de Marie lors de sa ronde des villages. | |
| Eglise de Latrille : La paroisse de Latrille est mentionnée pour la première fois dans un texte daté de 1315. L’église dépend alors de l’abbaye du Mas d’Aire-sur-l’Adour. Au XVIe siècle, le village possède deux églises. Aujourd’hui, il n’en reste plus qu’une. Édifiée à l’époque romane, elle est remaniée dès le XVe siècle et se caractérise par son clocher-mur massif appelé aussi "campenard", est ici percé de deux arcades destinées à recevoir les cloches. Cette architecture est typique des églises des Landes. Elle est au Moyen Age, un lieu de passage important sur le chemin menant à Saint-Jacques de Compostelle. En bon état de conservation, l’église de Latrille est restaurée en 1989 grâce à la participation des habitants du village. |
Eglise de Projan : On ne connait pas d'une manière certaine, ni la date ni l'époque de fondation de l'église de Projan. On présume bien, d'après le style et d'après la tradition, que ce serait l'œuvre des Templiers, ordre religieux qui couvrait tout le pays, et qui travaillait en général, à l'édification des églises. Cette église, tombant de vétusté, fut réédifiée en pierre et en bons matériaux en 1860-1861 en ce qui concerne la nef. Le chœur et la sacristie avaient été reconstruits entre 1847 et 1852. Comme il n'est pas possible de connaître avec précision la date de construction de l'église, rien n'empêche de la faire remonter aux Croisades, dont la dernière eut lieu, en 1259, sous Saint Louis. A cette époque, il y eut en effet un grand mouvement religieux dans la chrétienté pour la défense des lieux saints, principalement en France. | |
| Eglise de Renung : L’église est fermée et n’est visible que de l’extérieur, mais voici les impressions de Marie lors de sa ronde des villages |
Eglise de Saint Agnet : L’église est fermée et n’est visible que de l’extérieur, mais voici les impressions de Marie lors de sa ronde des villages. | |
Eglise de Saint Loubouer : À l’ouest du village se trouve l’église paroissiale d’origine romane. Elle est entièrement construite en moellons de mollasse et en poudingue ferrugineux. Il reste de l’époque romane la façade ouest et le portail dont les sculptures du tympan, effacées par le temps, laissent deviner une représentation du symbole de l’agneau de Dieu placée dans un cercle. De nombreux remaniements ont lieu au cours des siècles, comme en témoignent sur la façade les marques de réfection du clocher. Durant les guerres de Religion, en 1569, les armées protestantes ravagent une grande partie du village. Il ne reste de l’église que la tour du clocher ainsi que la façade ouest. Lors d’une reconstruction au XVIIe siècle, on place six pilastres destinés à soutenir la voûte. Si la taille de l’édifice semble surdimensionnée par rapport au nombre d’habitants actuels de Saint-Loubouer, elle ne l’était pas à l’origine, puisque le village comptait alors 2000 habitants. Elle est dotée d’un clocher-tour particulièrement massif. Comme de nombreux éléments de l’édifice, le clocher présente plusieurs marques de remaniements. Il est cependant l’une des rares parties de l’édifice à avoir survécue à l’attaque du village en 1569 durant les guerres de Religion. | |
Eglise de Sarron : L’église est fermée et n’est visible que de l’extérieur, mais voici les impressions de Marie lors de sa ronde des villages. | |
Eglise de Ségos : L'église comprend trois nefs abritées sous des plafonds plats. On y trouve un tableau de Notre Dame des 7 douleurs, restauré en 2004, placé derrière le maître autel. L'autel est une pierre meunière. Le claveau central de l'église à une inscription gravée 1743 dans une pierre surmontée d'une croix. | |
Eglise de Vergoignan : L’église fut bâtie sur les ruines de l'ancien château. On y retrouve un chevet semi circulaire soutenu par 3 contreforts. L’autel est en marbre et date de 1895. L’église est bien entretenue. | |
Eglise de Vielle Tursan : Dédiée à saint Jean-Baptiste, l’église de Vielle-Tursan est une ancienne chapelle seigneuriale du Moyen Âge. Cette église romane à trois nefs est édifiée au début du XIIe siècle. Au centre du village, l’église s’élève sur une plate-forme. Construite au XIIe siècle, cette ancienne chapelle seigneuriale possède un chevet remarquable de par sa décoration. L’abside sud de l’édifice est dotée de sept modillons représentant les sept péchés capitaux. C’est un travail très ouvragé et intercalé de différents motifs. Il s’agit là de l’un des rares décors sculptés subsistant de cette église. Il rappelle celui de l’église voisine de la commune de Saint-Loubouer. Ce chevet à trois absides ainsi que les murs gouttereaux de la nef sont les seuls éléments médiévaux présents dès l’origine. En plus de son chevet, il subsiste de l’église d’origine quelques chapiteaux sur le portail extérieur et à l’intérieur de l’édifice. À l’entrée, des décors sculptés de style primitif datent du XIe ou du XIIe siècle. L’église est à l’origine ornée de peintures décoratives, retirées au cours de la restauration de son intérieur en 1980. Les ornements de stuc et plusieurs tableaux sur toile ajoutées par la suite ont été conservés. L’absidiole sud est dédiée à la Vierge. Deux scènes y sont représentées : l’Enfant Jésus remettant un rosaire à saint Dominique et saint Simon Stock recevant le scapulaire des mains de la vierge du Mont-Carmel. Un autel est surmonté d’une statue de la Vierge. L’absidiole nord est consacrée à saint Joseph. Deux tableaux s’y trouvent. L’un représente le mariage de saint Joseph et de Marie et l’autre la mort de saint Joseph. L’autel de bois sculpté est surmonté d’une statue de saint Joseph. |
Lavoirs et autres sources mystérieuses
Nos sources les plus miraculeuses
Le département des Landes est LE pays des sources. Il compte, plus de cent sources aménagées. A proximité d’une chapelle isolée, enfouie dans les bois, en contrebas du village… On attribue à certaines des vertus thérapeutiques. Elles sont alors dédiées à un saint et font souvent l’objet d’un véritable culte. Les fontaines, ou « houn » en occitan ont la plupart du temps été utilisées pour alimenter des lavoirs. Elles se développent au XVIIIème siècle. Cependant, la construction des lavoirs se propage surtout au XIXème siècle, essentiellement pour des raisons d’hygiène.
Source sainte Quitterie à Aire sur l’Adour
Cette source est dédiée à Sainte Quitterie. Selon la légende, cette jeune princesse wisigothe chrétienne serait morte décapitée par le fiancé qu’elle avait rejeté. A l’endroit où est tombée sa tête, une source aurait jailli. Fuyant ensuite, la tête entre ses mains, elle se serait effondrée là où se situe l’église qui porte son nom. L’eau soignerait les maux de tête ; il suffit de se mouiller le front, les tempes et la nuque avec la main ou un mouchoir. On a aussi longtemps imploré la sainte pour guérir les déments que l’on enfermait dans un cachot, au fond de la crypte de l’église Sainte-Quitterie, après avoir fait boire des litres de cette eau. Les résultats n’étant pas toujours au rendez-vous, cette pratique est heureusement révolue.
Sources de la cure Impératrice et Christine Marie à Eugénie les bains
A Eugénie les Bains, les sources thermales sont attestées depuis le 17ème siècle. Aujourd’hui deux sources sont utilisées au sein de l’établissement thermal :
- La source Impératrice, froide à 19.5°, bénéfique dans le traitement des affections digestives et urinaires. Ses propriétés diurétiques et désintoxicantes aident à la régulation des métabolismes et ont une action efficace sur la perte de poids et de cellulite.
- La source Christine Marie, captée à la température de 42°, excelle dans le traitement des rhumatismes, de l’arthrose et autres problèmes ostéo-articulaires. Ces eaux sont sulfurées, sodiques, sulfatées et calciques.
Source de Saint Leu à Duhort Bachen
Cette source est dédiée à Saint-Leu, patron de la commune et n’a pas de vertus particulières. Lors des dévotions qui avaient lieu à la fontaine jusqu’en 1955, on priait pour lutter contre la sécheresse. Cette fontaine est aujourd’hui constamment fleurie. Elle se situe au sud du village, à quelques dizaines de mètres de la place centrale.
Source Sainte Anne (non accessible) à Saint Agnet
La source Sainte Anne est l’une des plus célèbres de la région. Une chapelle aujourd’hui en ruines lui était dédiée. Son eau aux vertus diurétiques soigne aussi les maux de tête. Chaque année, le 26 juillet, jour de la sainte Anne, une célébration a lieu en présence d’une foule de fidèles. Après la messe, on quitte l’église du hameau pour la source qui se situe de l’autre côté de la route, en transportant des statues de la sainte, de Marie et de Jésus. La bénédiction de l’eau est suivie d’un recueillement avant de boire ou remplir des récipients de cette eau bénite.
Trois autres petites sources : elles aussi dites guérisseuses, côtoient celle de Sainte Anne : l’une soulage les coliques, la seconde, les douleurs aux jambes et la dernière, les maux de reins.