Le chemin de Saint Jacques de Compostelle attire de plus en plus de monde aux motivations et origines toujours plus variées et ce sont plus de 11 000 pèlerins qui passent chaque année à Aire sur l’Adour.
Le chemin garde encore aujourd’hui son côté mystérieux, il est de plus en plus fréquenté car c’est un moyen original de parcourir une partie des plus belles régions de France.
- La route de pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle a joué un rôle essentiel dans les échanges et le développement religieux et culturel au cours du Bas Moyen Age, comme l’illustrent les monuments sélectionnés sur les chemins suivis par les pèlerins en France.
- Les besoins spirituels et physiques des pèlerins se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle furent satisfaits grâce à la création d’un certain nombre d’édifices spécialisés, dont beaucoup furent créés ou ultérieurement développés sur les sections françaises.
- La route de pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle est un témoignage du pouvoir et de l’influence de la foi chrétienne dans toutes les classes sociales et dans tous les pays d’Europe au Moyen Age.
Ca y est votre décision est prise, vous êtes prêts à vous lancer dans une grande aventure en suivant les pas de Saint-Jacques…Mais connaissez-vous vraiment la légende du chemin ?
Commençons avec un peu d’histoire…
Le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle a pour but d’atteindre le tombeau de l’apôtre Saint-Jacques, alors découvert miraculeusement par un ermite vers l’an 800, situé dans la crypte de la cathédrale de Saint-Jacques de Compostelle en Galice. Ce pèlerinage catholique est l’un des trois grands pèlerinages de la Chrétienté avec ceux de Jérusalem et de Rome. Le pèlerinage de Compostelle devient alors, un grand pèlerinage de la Chrétienté médiévale.
Plusieurs pèlerins se mettent en route sur les traces de l’apôtre Jacques, chacun avec un but différent : conversion spirituelle, se retrouver soi-même ou encore faire des rencontres… Et chacun y trouve finalement ce qu’il y est venu chercher !
Pourquoi la coquille ?
Parlons maintenant de la fameuse coquille Saint Jacques…
A quoi sert-elle ?
Bien avant la découverte du tombeau de Saint Jacques à Compostelle, la coquille protégeait des mauvais sorts et des maladies.
Et aujourd’hui ?
Compostelle s’approprie la coquille et les pèlerins commencent à rapporter une coquille comme témoignage de leur voyage mais aussi symbole d’un homme nouveau qui rentre au pays. Ils la fixaient ensuite à leur manteau ou à leur chapeau en l’honneur de Saint Jacques.
Elle devient ensuite l’un des attributs reconnaissables du pèlerin qui la garde précieusement comme souvenir de son périple.
- Crédencial ou créancial telle est la question…
Il existe deux appellations pour un seul et même document. No panic, nous allons vous aider à y voir plus clair !
La crédencial est l’appellation laïque, que vous pouvez vous procurer à l’Office de Tourisme d’Aire sur l’Adour.
La créanciale est quant à elle, l’appellation religieuse délivrée par l’église.
La crédencial permet d’attester que vous êtes pèlerin. De plus, elle peut être exigée si vous choisissez de dormir dans des refuges en Espagne. Achetée avant de partir, on la fait tamponner au départ de son périple et chaque jour suivant, dans les églises, les refuges, les bars ou les Offices de Tourisme tout au long du chemin.
La crédencial ne remplace en aucun cas la Carte Nationale d’Identité ou le Passeport qu’il faut donc emporter avec soi. Elle n’ouvre à aucun droit particulier et est nominative. Votre crédencial va donc devenir le témoignage en image de votre chemin et vous servira à demander la Compostela (attestation en latin de votre pèlerinage) quand vous arriverez à Santiago. Gardez la donc précieusement !
- Quand se lancer sur le chemin ?
En France, c'est en avril, mai et septembre que les hébergements pèlerins sont le plus remplis. Privilégiez les mois comme juin, juillet, août et octobre pour profiter d'hébergements disponibles et d'un temps clément. Attention toutefois aux chaleurs estivales et au froid hivernal qui peuvent rendre votre marche plus difficile tout dépend de séñor météo.
Petite astuce, partir plutôt en milieu de semaine qu'en week-end, cela permet d'éviter les pics de fréquentation de la fin de semaine.
- Quel budget prévoir ?
Quand on se lance sur le camino, il n’y a pas besoin d’être très riche. Votre principal moyen de locomotion étant vos 2 jambes, il suffit simplement de prévoir un budget suffisant pour l’hébergement et les repas qui seront vos plus grosses dépenses. Comptez environ de 13 € à 20 € pour un hébergement pèlerin en dortoir et de 30 à 40€ pour une demi pension en chambres de 2 à 4.
Si vous vous lancez à faire vos repas vous-même, en France, prévoyez une trentaine d’euros par jour sans compter les dépenses personnelles de chacun (pharmacie notamment ;) )
Le plus cher reste encore votre trajet du retour (train, avion, bus, covoiturage) qu’il ne faut pas oublier de prévoir dans votre budget.
- Punaises de lit : quezako ?
Vous en entendrez certainement parler, alors autant aborder le sujet…
Ce petit insecte de 6 mm, plutôt ovale et aplati, transite par le biais des pèlerins qui les transportent à leur insu dans leur sac à dos, ces derniers ayant été contaminés malencontreusement car posés un jour à coté de cet insecte.
Présent généralement dans les hébergements qui sont situés le long du chemin, il adore se cacher dans la literie, les duvets ou les sacs de couchage.
Sa principale nourriture ? Le sang humain bien sûr, prélevé généralement la nuit pendant que vous dormez. Chacun peut être contaminé et pour éviter d’en ramener chez soi, voici nos conseils :
- vérifier tous les jours avant de les ranger, que votre duvet ou sac de couchage ne présente pas de trace de punaises de lit
- ne pas hésiter à les étendre et les aérer en extérieur plusieurs fois au cours de votre périple
- utiliser en guise de prévention sur votre duvet ou sac de couchage, un répulsif respectueux de l’environnement
- en cas de doutes sur la présence de punaises de lit dans votre hébergement, ne pas hésiter à en parler à votre hébergeur
Et si vous êtes infecté pas de panique nous ne déclarons aucun mort de ce minuscule insecte et pour vous en débarrasser le secret est de tout mettre au congélateur, c’est le seul moyen de tout exterminer.